
Nous autres humains, face à la détresse qui règne dans le monde et qui se réfléchit en nous, essayons tant bien que mal de vivre. Nous tentons de "recouvrir" cette détresse, pour ne pas en être affectés.
Ainsi, au fil du temps, nous apprenons à ne pas laisser l’autre venir à nous, à ne pas voir, à ne pas entendre ce qui se joue dans le monde. Nous nous mettons à distance, nous nous fermons et quelquefois nous nous retrouvons comme dans une fosse intérieure pour nous défendre de ce qui pourrait nous assaillir.
Et si nous …
Mettions la détresse en détresse ?
Disions « non » aussi peu que possible ?
Evitions cet appauvrissement extraordinaire d’une fermeture qui devient forteresse et nous sclérose, jusqu’à nous faire perdre la santé … ?
Parce qu’un corps qui se défend sans cesse s’affaiblit … Et si nous nous laissions faire à une nouvelle forme d’expérimentation ? Et si nous apprenions à dire « oui » ET « non » ?
À l’exemple de notre corps, apprendre à assimiler certains aliments et à en rejeter d’autres.
Certains « non » sont essentiels, structurants, renforcent nos qualités vitales. D’autres nous affaiblissent.
Dans cette culture qui nous a vu naitre et qui en soi n’est qu’une pratique de domestication, d’ "élevage" … Et si nous recherchions où puiser nos propres valeurs, nos propres lois ? Et si nous apprenions à protéger le vivant en nous, tout en permettant les échanges ?
S’ouvrir, s’exposer tout autant que se préserver … c’est apprendre à vivre, conserver l’essentiel de la personne que nous sommes, c’est vivre plutôt que survivre.
Mettions la détresse en détresse ?
Disions « non » aussi peu que possible ?
Evitions cet appauvrissement extraordinaire d’une fermeture qui devient forteresse et nous sclérose, jusqu’à nous faire perdre la santé … ?
Parce qu’un corps qui se défend sans cesse s’affaiblit … Et si nous nous laissions faire à une nouvelle forme d’expérimentation ? Et si nous apprenions à dire « oui » ET « non » ?
À l’exemple de notre corps, apprendre à assimiler certains aliments et à en rejeter d’autres.
Certains « non » sont essentiels, structurants, renforcent nos qualités vitales. D’autres nous affaiblissent.
Dans cette culture qui nous a vu naitre et qui en soi n’est qu’une pratique de domestication, d’ "élevage" … Et si nous recherchions où puiser nos propres valeurs, nos propres lois ? Et si nous apprenions à protéger le vivant en nous, tout en permettant les échanges ?
S’ouvrir, s’exposer tout autant que se préserver … c’est apprendre à vivre, conserver l’essentiel de la personne que nous sommes, c’est vivre plutôt que survivre.
Des lectures, comme celles de …
Dorian Astor, "Nietzche : la détresse du présent" (entre autres),
Pierre Hadot, "Exercices spirituels et philosophie antique",…
Et bien sûr … Nietzche, "Généalogie de la morale" ou encore "Ecce Homo" par exemple
Sont éclairantes.
Le groupe du cycle apprendre à vivre (en week-end) qui démarrera fin janvier est en train de se clore, si vous souhaitez plus d’informations, contactez-moi ou cliquez ici
![]() |
Tags : S\\\'ouvrir S\\\'exposer Se préserver Vivre Cycle Nietzche Astor Hadot |
Commentaire(s) :
1. Par Françoise le 15/12/2014"S’ouvrir, s’exposer tout autant que se préserver … c’est apprendre à vivre, conserver l’essentiel de la personne que nous sommes, c’est vivre plutôt que survivre."
Mais, bien sûr, tu dis tout dans ces mots là !
Mais, bien sûr, tu dis tout dans ces mots là !