
Je pourrais aussi évoquer sa proximité avec l’école de Palo Alto.
Il serait également intéressant d’essayer de rendre compte de cette danse particulière qui survient, entre fiction et réalité, quand il nous dépeint cette rencontre possible entre Nietzche et Breuer.
Je n’ai pas envie d’aller plus loin sur ces terrains là. Juste vous inviter à découvrir l’un des plus beaux livres que j’ai pu lire ces quelques dernières années.
L’écriture d’Irvin Yalom m’a toujours profondément touché mais ce livre là va, à mon sens, encore plus loin.
On s’en nourrit comme l’on veut. Je l’ai lu comme un roman. Je l’ai « reçu » aussi comme une œuvre « agissante » qui crée un espace propice à l’émergence d’un questionnement de fond.
Au fil des ces pages, j’ai pu continuer à réfléchir … Qui accompagne qui ? La demande et le cadre… Ce qui agit… Notre relation au temps… A quoi lâcher prise ? L’effet miroir... Ce qui se répète... Ne pas nuire. Agir, aussi… Amor Fati… Travail existentiel, thérapie et coaching ...
Mais tous ces mots sont mes mots. Je vous laisse mettre les vôtres … et être touchés par cette émotion qui accompagnera peut-être aussi cette lecture.
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Et Nietzsche a pleuré, Irvin Yalom
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Tags : Yalom Existentiel Thérapie Et Nietzsche a pleuré Amor Fati lâcher prise Cadre |
Commentaire(s) :
1. Par Juliette le 27/11/2009Juste un petit mot pour rebondir à propos des écrits d’Irvin YALOM. Un ami m’a récemment conseillé de lire cet auteur. J’ai acheté « la méthode SCHOPENHAUER » un peu au hasard parmi les livres proposés chez mon libraire et je ne boude pas mon plaisir. Chaque page est une délectation.
Au premier chapitre du livre, l’auteur cite NIETZCHE « Serions-nous prêts à recommencer encore et pour toujours, la vie que nous avons vécue ?». Cette phrase a fait résonnance en moi. Vivre notre vie de telle sorte que nous acceptions de la recommencer éternellement. Je continue de m’interroger…..
A te lire, mon prochain livre sera certainement «Et NIETZCHE a pleuré » et je m’en réjouis déjà.
2. Par
Wadih
le 27/11/2009Au premier chapitre du livre, l’auteur cite NIETZCHE « Serions-nous prêts à recommencer encore et pour toujours, la vie que nous avons vécue ?». Cette phrase a fait résonnance en moi. Vivre notre vie de telle sorte que nous acceptions de la recommencer éternellement. Je continue de m’interroger…..
A te lire, mon prochain livre sera certainement «Et NIETZCHE a pleuré » et je m’en réjouis déjà.
Oui, Juliette, très beau livre également.
J'avais commencé pour ma part avec "La Malédiction du chat hongrois. Contes de psychothérapie" et déjà, j'avais envie d'en savoir plus sur cet auteur assez extraordinaire.
Je vois que "la méthode SCHOPENHAUER" résonne pour toi comme une belle oeuvre et je sais ton penchant pour les lettres et ta pratique de l'écriture ... Tu me donnes envie d'y replonger !
Merci pour tes mots
Très convivial votre site, un coach-philosophe, j'apprécie ce type de travail qui résonne à mes pratiques, ecologiquement vôtre, excellente fin d'année, que 2010 rayonne. .. M.Hélène consultante et art thérapeute
4. Par
maryse le 02/01/2010Wadih,
A nouveau de passage sur ton site, je ne résiste pas à donner mon avis sur cet auteur dont j'ai lu tous les ouvrages. Le dernier en date, "Le jardin d'Epicure. Regarder le soleil en face" parle à nouveau d'"apprendre à mourir", de ses peurs face à la mort, lui qui a plus de 70 ans et de ses interventions auprès de ses patients qui ont eu à affronter également ces peurs.
Ce livre m'a permis de progresser sur mes propres peurs en venant chatouiller mes démons pas encore mis à jour.
Du point de vue de ma pratique de coach, comme dirait Freud, il n'y a pas de hasard, j'ai mis à profit ce travail personnel et ses résonances auprès de mes clients
Bien à toi
Maryse
5. Par
Eva
le 01/04/2010A nouveau de passage sur ton site, je ne résiste pas à donner mon avis sur cet auteur dont j'ai lu tous les ouvrages. Le dernier en date, "Le jardin d'Epicure. Regarder le soleil en face" parle à nouveau d'"apprendre à mourir", de ses peurs face à la mort, lui qui a plus de 70 ans et de ses interventions auprès de ses patients qui ont eu à affronter également ces peurs.
Ce livre m'a permis de progresser sur mes propres peurs en venant chatouiller mes démons pas encore mis à jour.
Du point de vue de ma pratique de coach, comme dirait Freud, il n'y a pas de hasard, j'ai mis à profit ce travail personnel et ses résonances auprès de mes clients
Bien à toi
Maryse
Je l'ai lu il y a deux semaines à peine, et Breuer et Nietsche m'habitent encore. Cette rencontre n'a pas eu lieu dans la réalité, mais elle a lieu en nous et nourrit notre pratique. La promesse de nous emmèner dans la nuit que contient le nouveau Yalom, à peine sorti, m'envahit déjà de désir. Mais comme entre Le Jardin d'Epicure et ce Et Nietzsche... je m'éfforce de laisser le temps faire son oeuvre en moi. Et puis aussi, vivre le plaisir doux-amer de l'attente comme en toute création, d'autant qu'il s'agit de création de soi... Sinon, on se rencontre bientôt Wadih? Après les vacances de Pâques, quand vous voulez, où vous voulez. C'est un espace de liberté qui s'ouvre à moi... Ce qu'il faut pour une rencontre en "mode mammifère", n'est-ce pas ?
6. Par
wadih
le 02/04/2010Merci, Eva, pour vos mots, ici sur ce blog, merci pour l'éclairage que vous apportez sur cette belle rencontre intérieure ... J'ai eu envie de rajouter, un peu plus haut dans la page, votre blog "Vous & Voies" dans la liste de mes liens amis. J'ai été touché par vos textes et par cette très belle image en très peu de mots d'Antonio Machado "Caminante no hay camino, Se hace camino al andar.", Alors merci aussi pour ce chemin et pour cet espace de liberté que vous ouvrez en vous et en moi ...
7. Par
Laurence le 21/01/2012Wadih, cela fait plusieurs mois que nous apprenons à nous connaître à travers nos échanges et c'est un plaisir. Ton site aussi permet également cet apprentissage. Et effectivement, comme je l'ai lu un plus haut, il n'y pas de hasard... Alors, j'apprécie de découvrir, aujourd'hui, ce livre, ces commentaires ainsi que ces beaux états d'esprit. Je vais commencer à lire cet auteur sans tarder !